La casquette 5 panels
Depuis quelques années, c’est la forme dont on parle de plus en plus et que tu vois partout sur instagram ou dans les magazines. La 5 panels a pris le pouvoir chez les marques et les maisons de mode, Simone Headwear revient sur ce succès fulgurant.
Avant de rentrer dans les détails, on va caler un peu le sujet : qu’est-ce qu’une casquette five panels ?
Panels, ça veut dire panneaux en anglais. Une casquette est composée de panneaux de tissus assemblés ensemble et d’une visière. Quand il y a 5 panneaux, ils sont cousus de cette manière : deux sur les côtés, un panneau sur le devant, et deux panneaux sur le dessus. 2 + 1 + 2 = 5. Le compte est bon.
Avec cette forme la casquette est plus souple, plus profilée, moins profonde aussi. Ce sera difficile pour toi si tu as une touffe de cheveux énorme ou le crane bien rond. Pour en avoir le cœur net, il faut que tu essayes plusieurs modèles car chaque marque a ses propres dimensions. Evidemment chez Simone, tu as tout ce qu’il te faut pour te faire ton opinion sur le sujet.
L’origine de la 5 panels
On a plusieurs pistes, la première nous renvoie à l’époque des années 80 et des casquettes courtes que portaient les livreurs de journaux en vélo (les fameux Paper boys), mais aussi à la tendance des casquettes cyclistes aperçu dans certains clubs gays à Londres et Berlin à l’aube des années 90, ou bien aux Etats-Unis où elle fut reprise par certains artistes.
Paperboy américain
Est-ce que cela a été une source d’inspiration pour nos amis les stylistes ? La question mériterait d’être posée aux intéressés car peu de documents existent sur l’invention de cette forme si esthétique et tellement hype maintenant.
White men can't jump, avec Wesley Snipes, 1992
Les premiers pas
En 1994, un store ouvre sur Lafayette Street à New York, son nom : Supreme. Un collectif de skateurs et de street-artists lance la marque avec ses fameux t-shirts et aussi ces fameuses casquettes. La forme choisie sera la 5 panels, et indirectement les skateurs du monde entier feront aussi le même choix. Est-ce aussi un style en réponse à celui proposé par le hip-hop et ses imposantes snapbacks fitted ? Peut-être…
James Jebbia devant le premier store Supreme
Même époque, autre endroit, autre culture, autre marque, bienvenue à Paris dans les bureaux de Lacoste. La casquette 5 panels en coton piqué et son petit crocodile sur le côté fait un malheur dans les cités de l’hexagone. La marque devient streetwear sans le vouloir, panique au conseil d’administration, l’image élitiste sport chic et saccagée, mais peu importe la casquette Lacoste devient culte, et oui c’est une five panels.
Témoignage de cette fabuleuse époque, la pochette CD d'Arsenik.
Le retour en force
20 ans après la 5 panels reste identifié comme une casquette de skater mais force est de constater qu’en 2018 les codes ont changé. Le hip-hop s’est ouvert à d’autres horizons, des rappeurs très influent comme Tyler The Creator portent des 5 panels, on pioche l’inspiration dans d’autres domaines, d’autres styles et les barrières tombent petit à petit.
Tyler The Creator et sa marque Golf Wang.
On observe aussi une atmosphère très revival années 90, certaines marques comme Champion ou Fila reviennent et parmi cette tendance, Roméo Elvis, le rappeur belge du moment, porte-lui la fameuse casquette Lacoste à chaque apparition. Ah et devinez quoi ? Supreme et Lacoste viennent de faire une collab’ ensemble. La boucle est bouclée.
Roméo Elvis en Lacoste dans son clip "Desert"
En 2018 même New Era le roi de la casquette de baseball propose une gamme. La five panels s’arrache aux 4 coins de la planète, c’est devenu le must have pour les fans de casquettes.
Ce n’est probablement pas le premier achat de casquette que tu feras dans ta vie si tu commences à t’y mettre mais on te rassure chez Simone on t’aidera à franchir le pas !
D’ailleurs tu peux retrouver ici toutes nos 5 panels !
C’est toujours cool de connaitre l’histoire des trucs qu’on porte! + Bien vu la référence à White men can’t jump :)